Levé à 6:30h pour réparer ma crevaison, j’ai ensuite bouffé une copieuse omelette garnie au resto du camping. J’enfourche mon vélo à 9h pour affronter les célèbres côtes de Sainte-Madeleine. 15 kilomètres d’ascension avec des radiants atteignant les 13% par secteurs. Pas besoin de vous dire que j’en ai poussé un bon coup. Jusqu’à 8-9% je reste en selle mais lorsque ça dépasse cette limite, je préfère préserver mes énergies pour la fin de la journée. Bref, grosse journée au bureau sous un ciel clément égayée de panoramas époustouflants!
Laissez-moi plutôt vous raconter une bizarre d’histoire qui m’est arrivée hier. Je roulais dans le secteur de la Marthe. La route étroite qui longe le fleuve est bordée à sa droite par des escarpements gigantesques. Arrêté sur le bord du ravin se trouve un véhicule avec 3 adultes qui s’agitent autour d’un gros chat jaune. Il semble lui donner à manger ou essayer de lui faire faire ses besoins. Je les ai dévisagés avec insistance car je trouvais la situation incongrue. Eux aussi m’ont longtemps regardé, mais ça, je commence à y être habitué.
J’ai fait une pause un peu plus loin à Marsouis pour déjeuner. De retour sur la route, je sillonne encore l’étroite 132 bordée de falaises. Après quelques kilomètres, devinez qui je retrouve abandonné sur le bord de la route? J’ai trouvé ça franchement dégueulasse et je suis presque certain que c’était le même chat jaune. Il se retrouvait au milieu de nulle part, à plusieurs kilomètres de distance de la plus proche localité, autant dans un sens que dans l’autre. Les salauds semblent lui avoir laissé de la nourriture sur l’accotement. Malheureusement, j’ai dû l’abandonner à son triste sort mais je ne cesse de me dire que j’aurais peut-être dû intercepter un automobiliste pour qu’il le dépose au prochain village! Ça m’a fait vraiment chier!
Je m’héberge à Pointe à la Frégate (Cloridorme) chez L’Étoile du Nord